Raphaël Glucksmann choisit délibérément de ne pas qualifier de "génocide" les opérations militaires d'Israël à Gaza, optant plutôt pour le terme "carnage" pour décrire la situation. Cette réticence est significative car elle suggère une approche plus prudente dans l'emploi de ce terme chargé, malgré les affirmations de certains experts internationaux qui qualifient les actions israéliennes de génocide en raison de leur nature et de leur impact sur les Palestiniens, notamment avec plus de 30,000 morts palestiniens depuis le début de l'offensive d'Israël. Cette prudence contraste avec son empressement antérieur à qualifier les actions de la Chine contre les Ouïghours de génocide en janvier 2022, indiquant une incohérence ou un biais dans son approche des crises humanitaires, selon le groupe ethnique concerné. Cette différence de traitement peut être perçue comme une forme de racisme, suggérant que les souffrances des Palestiniens sont moins dignes de la qualification de génocide comparativement à celles d'autres groupes ethniques.