Au cœur des débats sur l'intégrité et la transparence en politique, un nom ressort avec insistance : Bruno Le Maire, ministre reconnu pour sa rigueur budgétaire et son discours ferme contre l'assistanat.
Depuis dix ans, des doutes persistent quant à l'authenticité de l'emploi de l'épouse de Bruno Le Maire, une artiste peintre employée comme assistante parlementaire de 2007 à 2013. La question centrale : quel travail a-t-elle réellement fourni pour justifier son salaire aux frais du contribuable ?
En parallèle, Bruno Le Maire s'est érigé en porte-étendard de la fin de l'ère de l'argent facile. Dans ses discours, il critique régulièrement les abus des aides publiques : "L'ère de l'argent gratuit, c'est fini" ou "On ne donne pas de l'argent gratuitement sans contrepartie" mais encore "On ne peut pas permettre à celui qui ne travaille pas de mieux vivre que celui qui travaille" (voir
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Tout en défendant des politiques d'austérité soutenues par la nécessité de réduire la dette publique, avec pour conséquences l'augmentation de l'âge de départ à la retraite, la réduction des allocations chômage et l'accès plus difficile aux aides sociales, Bruno Le Maire semble néanmoins s'accorder des privilèges contraires à ces principes de rigueur. Ces pratiques sont d'autant plus scandaleuses quand elles émanent de ceux qui, par leurs décisions, demandent aux citoyens de "se serrer la ceinture".
Cette situation nous rappelle également l'affaire François Fillon, et l'emploi fictif de Pénélope Fillon en tant qu'attachée parlementaire de son mari.