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Emmanuel Macron

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Dernière mise à jour Infobox :
dimanche 9 juin 2024
Nom de naissance Emmanuel Jean-Michel Frédéric Macron[1]
Date de naissance (46 ans)
Lieu de naissance Amiens (France)
Nationalité Française
Parti politique PS (2006-2009)
EM/LREM/RE (depuis 2016)
Conjoint Brigitte Trogneux
Diplômé de Université Paris-Nanterre
IEP de Paris
ENA
Profession Haut fonctionnaire
Banquier d'affaires
Distinctions Liste
Religion Agnostique[2]
Résidence Palais de l'Élysée (Paris 8e)
La Lanterne (Versailles)
Fort de Brégançon (Bormes-les-Mimosas)
mercredi 19 juin 2024
Le président de la République, qui avait pourtant promis de "ne pas faire campagne plus que ça", multiplie les interventions depuis la dissolution de l'Assemblée nationale. À quelques jours du premier tour des législatives, il vient de dénigrer le programme du Nouveau Front Populaire en des termes que ne renierait pas le Rassemblement National, tout en se livrant à un petit exercice pratique de transphobie.

Il reproche ainsi au programme humaniste du NFP d'être "totalement immigrationniste" et de vouloir "abolir toutes les lois qui permettent de contrôler l’immigration". Il lui reproche également de vouloir simplifier la modification de l'état civil des personnes transgenres, ce qu'il trouve "ubuesque" (alors qu'il s'agissait d'une mesure de son projet présidentiel).

L'association Progressistes LGBT+, pourtant favorable au camp présidentiel, déclare sur X :

"@EmmanuelMacron nous déplorons vivement vos propos qui stigmatisent les personnes #transgenres qui ne demandent que de pouvoir changer leur état civil sans avoir à passer par un juge, à l’instar de ce qui se pratique dans de nombreux pays européens !"
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lundi 3 juin 2024
Emmanuel Macron confirme l'acquisition de la branche nucléaire de General Electric pour 1,2 milliard de dollars par EDF, un montant qui correspond au double du prix de vente initial de cette entité en 2014, alors que sa portée opérationnelle s'est réduite depuis.

En 2015, sous la supervision supervision de Macron, alors ministre de l'Economie, la branche énergie d'Alstom était vendue à General Electric pour 615 millions d'euros, une transaction qui avait déjà suscité la controverse. Aujourd'hui, cette même entité est rachetée pour la somme de 1,2 milliard de dollars, soit pratiquement deux fois le montant initial.

Ce retour de l'activité nucléaire sous le pavillon français cache mal les implications financières d'une gestion hasardeuse. Selon des informations du Canard Enchaîné, EDF, entreprise majoritairement étatique, a accepté de débourser un montant bien supérieur aux 273 millions d'euros initialement cités. En plus de ce surcoût, il semblerait que la transaction inclue des astuces comptables douteuses, comme l'incorporation de 800 millions d'euros d'acomptes clients dans la valorisation, réduisant de facto le chiffre d'affaires futur de l'entité.

Saïd Bersy, délégué syndical CGT, souligne que démarrer cette aventure avec une trésorerie nette de zéro et une dette reprise de 65 millions d'euros est une manière de "revenir en arrière". Cela pose des questions légitimes sur la réalité économique de cette opération, qui semble plus servir une rhétorique de souveraineté énergétique qu'une stratégie industrielle cohérente.

Dans ce contexte, la posture de Macron et son administration apparaît non seulement comme un échec en termes de gestion des actifs stratégiques français, mais aussi comme un symbole de l'ultralibéralisme qui priorise les intérêts privés au détriment de l'État. La célébration du retour de la turbine Arabelle sous contrôle français, loin de marquer un succès, rappelle douloureusement à quel prix ce retour s'effectue.
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mardi 30 janvier 2024
Lors de sa première campagne présidentielle, le candidat Macron promettait une "République exemplaire". Qu'est devenue cette promesse ?

Le 30 janvier 2024, l'ONG Transparency international publie son indice de perception de la corruption pour l'année écoulée (2023). L'indice révèle que la France n'est que vingtième au classement mondial et que si elle a progressé d'une place par rapport à 2022, ce n'est que parce que d'autres États mieux placés ont reculé. La note de notre pays a en effet diminué.

L'ONG montre ainsi que la France "n’accorde aucune priorité à la politique de lutte contre la corruption malgré une législation et un appareil institutionnel parmi les meilleurs au plan européen". En particulier, la bonne pratique qui exigeait la démission de ministres mis en examen a été abandonnée. Pour Transparency international, "à l’indifférence de l’exécutif pour l’exemplarité a succédé le mépris. Les affaires Griset, Dupont-Moretti et Dussopt ont montré aux Français qu’il était possible de rester au gouvernement tout en étant mis en examen. La nomination de Rachida Dati a montré qu’il était possible d’être nommée ministre, tout en étant déjà mise en examen."

De plus, "la France ne dispose toujours pas d’une politique publique de lutte contre la corruption", alors que "les atteintes à la probité ont augmenté de 28% entre 2016 et 2021".

Pour l'ONG, il ne s'agit pas seulement d'un manque de volontarisme, mais aussi d'une politique délibérée visant à "entraver l’action des associations anticorruption" comme en témoigne le "non-renouvellement de l’agrément d’Anticor" que le gouvernement a rejeté le 27 décembre 2023, "au grand dam de l’ensemble des associations anticorruption agréées."
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jeudi 21 décembre 2023
Lors d'une interview dans C à vous sur France 5, Emmanuel Macron s'est exprimé sur l'affaire Gérard Depardieu, dénonçant une « chasse à l'homme ». Il ajoute être un "grand admirateur" de l'acteur, qui rend "fière la France".

Gérard Depardieu est visé par deux plaintes pour viol et agression sexuelle en France, et une plainte pour agression sexuelle en Espagne.
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dimanche 1 janvier 2023
Emmanuel Macron lors de ses vœux présidentiels le premier janvier 2023, se demande "Qui aurait pu prédire la vague d’inflation ainsi déclenchée ? Ou la crise climatique aux effets spectaculaires encore cet été dans notre pays ?"

Personne, monsieur le président. Certainement pas les rapports du GIEC dont le premier date de 1990. Mais il est vrai que vous n'étiez encore qu'un pré-ado...

L'extrait en question : x.com/BonPote/sta...
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vendredi 11 février 2022
Lors d'une rencontre à l'Élysée, le président Emmanuel Macron a cité une expression issue de la pensée de Charles Maurras, un théoricien notoirement antisémite et figure de l'extrême droite. En employant la distinction entre « pays légal » et « pays réel », le chef de l'État commet une faute politique et morale grave. Citer un idéologue extrémiste, connu pour son antisémitisme virulent et ses appels à l'extermination des Juifs, dépasse largement la simple maladresse rhétorique. En reprenant une terminologie maurrassienne, le président risque de légitimer une pensée extrémiste.

Cette référence n'est pas seulement une erreur de citation, elle envoie un signal potentiellement encourageant aux secteurs les plus radicaux de l'électorat, car elle remet en question le positionnement éthique du président. La responsabilité de Macron en tant que chef d'État est de représenter les valeurs républicaines de tolérance et de respect de tous les citoyens, sans exception. Sa référence à Maurras contrevient à ces principes fondamentaux, en flirtant avec une rhétorique qui a historiquement servi à diviser et à opprimer.
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