Alain Finkielkraut mercredi 13 novembre 2019
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Alain Finkielkraut a provoqué un tollé lors d'une émission télévisée en affirmant : "Violez, violez, violez ! Je dis aux hommes : violez les femmes. D’ailleurs, je viole la mienne tous les soirs !" Ces propos ont été tenus dans un débat sur la banalisation des violences sexuelles. Pour mémoire, environ 94 000 femmes sont victimes de viol chaque année en France.

La séquence en vidéo : x.com/NousToutesO...
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Éric Zemmour lundi 21 octobre 2019
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Éric Zemmour est jugé pour contestation de crimes contre l’humanité après avoir affirmé lors d'un débat sur CNews avec le philosophe Bernard-Henri Lévy que le maréchal Philippe Pétain avait « sauvé » des Juifs français durant la Seconde Guerre mondiale.

Les tribunaux de première instance avaient reconnu que ses propos contenaient la négation de la participation de Pétain à la politique d'extermination des Juifs par le régime nazi. Cependant, il avait été relaxé en raison de la nature spontanée de ses commentaires, décrits comme prononcés à « brûle-pourpoint ». La cour d'appel, en relaxant Zemmour, avait jugé que ses propos ne cherchaient pas à « contester ou minorer […] le nombre de victimes de la déportation ». Toutefois, la Cour de cassation a jugé cette interprétation insuffisante, indiquant que le simple fait d'affirmer que Pétain avait "sauvé les juifs français" pouvait constituer un délit.

La décision de la Cour de cassation souligne que les propos peuvent être considérés délictueux même si la personnalité historique mentionnée (dans ce cas, Pétain) n'a pas été condamnée pour crime contre l’humanité. Cette décision ouvre la voie à un nouveau procès pour Zemmour, qui devra être rejugé par la cour d'appel.

Cette affaire se situe dans un contexte historique lourd où, selon les archives, l'État français sous Vichy a contribué à la déportation de 75,000 Juifs, dont 10,000 directement depuis la zone sud, et a organisé des arrestations en zone nord, incluant la tristement célèbre rafle du Vel'd'Hiv.

Compléments d'information :
- actu.fr/ile-de-fr...
- youtube.com/watch...
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Luc Ferry mardi 8 janvier 2019
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Luc Ferry, ancien ministre de l'éducation, crée la polémique en appelant les policiers à se "servir de leurs armes" contre les Gilets Jaunes.

« Quand on voit des types qui tabassent à coups de pied un malheureux policier par terre, qu'ils se servent de leurs armes une bonne fois ! Ça suffit, ces espèces de nervis, ces espèces de salopards d'extrême droite et extrême gauche ou des quartiers qui viennent taper des policiers. […] On a la quatrième armée du monde, elle est capable de mettre fin à ces saloperies » dit-il au micro de Radio France.

Luc Ferry a par la suite nié ces propos.
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Emmanuel Macron mardi 12 juin 2018
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E. Macron dans une vidéo publiée sur Twitter par sa directrice de communication Sibeth NDiaye : "Je vais faire un constat qui est de dire : on met trop de pognon, on déresponsabilise et on est dans le curatif. Toute notre politique sociale, c'est qu'on doit mieux prévenir, ça nous coûtera moins, ensemble et mieux responsabiliser tous les acteurs"
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Alexandre Benalla mardi 1 mai 2018
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Le 1er mai 2018, Alexandre Benalla, alors chargé de mission à l'Élysée sous la présidence d'Emmanuel Macron, a été impliqué dans un incident qui a rapidement évolué en scandale national. Filmé agressant des manifestants durant la Fête internationale des travailleurs à Paris, Benalla, déguisé en policier mais sans aucun mandat public, a commis des violences en réunion, dépassant largement ses prérogatives qui se limitaient à l'observation.

Cette révélation a provoqué une onde de choc politique, ébranlant directement la présidence de Macron, car Benalla était perçu non seulement comme un membre de son cabinet mais aussi comme un proche du président. Son comportement a soulevé des questions sérieuses sur la gestion et le contrôle des collaborateurs au sein de l'Élysée, mettant en lumière des failles potentielles dans la sécurité et la surveillance des individus ayant accès à des niveaux élevés de pouvoir.

À la suite de l'exposition médiatique de ses actes, Benalla a été licencié. Cependant, les enquêtes ultérieures ont révélé qu'il s'était également servi de ses passeports diplomatiques pour effectuer plusieurs voyages après son licenciement, malgré l'interdiction formelle de les utiliser. Il a également été découvert qu'il avait porté illégalement une arme à Poitiers en 2017 et fabriqué un faux document pour obtenir un passeport de service.

En raison de la gravité de ces infractions, le tribunal de Paris a condamné Benalla à trois ans de prison, dont un an ferme sous bracelet électronique, ainsi qu'à une amende de 500 euros et à l'interdiction d'exercer toute fonction publique durant cinq ans et de port d'arme pendant dix ans.

Si cette condamnation vise clairement à sanctionner un criant abus de pouvoir, elle donne également à la présidence de Macron un éclairage particulier : l'implication de Benalla et sa proximité avec le président ont suscité une réflexion critique sur les pratiques de gouvernance à l'Élysée et ont intensifié les appels à une plus grande transparence et à des mesures de contrôle plus strictes autour des figures politiques de haut niveau, afin de prévenir de tels incidents à l'avenir.
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Julien Leonardelli jeudi 25 janvier 2018
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Durant l'hiver 2018, des membres du Rassemblement national faisant partie du CIST, Cercle Souveraineté et Identité Toulousaine, en Haute-Garonne, ont organisé une maraude à Toulouse : au menu bonbons, dattes, compote, crêpes au chocolat et en plat de résistance... un sandwich aux rillettes de porc.

Une "solidarité sélective" pointée du doigt.

Réaction de Julien Léonardelli, secrétaire départemental du RN, qui feint de ne pas comprendre le lien entre la distribution de sandwichs aux rillettes et les principes identitaires revendiqués par le cercle : « C'est comme pendant la guerre, les Français qui avaient faim ne réfléchissaient pas si c'était du lapin ou du chat (...). En France aujourd'hui il ne faut plus consommer de porc !»

Le porc dans les soupes populaires pour éloigner certaines personnes de la solidarité ? Pas la peine de se demander si c'est du lard ou du cochon...
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Jean-Claude Veillard dimanche 5 mars 2017
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Jean-Claude Veillard, directeur de la sûreté chez Lafarge et ancien candidat RN aux élections municipales de 2014, aurait supervisé le marchandage financier entre Lafarge et l'organisation État Islamique destiné à préserver son usine de Jalabiya, située au nord d'Alep en Syrie.

Le groupe Lafarge aurait notamment fait remettre à l’État islamique plus de 500 000 dollars et lui a acheté des matières premières, dont du pétrole, violant ainsi l'embargo de l'Union européenne.

Une source complémentaire : 20minutes.fr/mond...
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Myriam El Khomri jeudi 5 novembre 2015
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Lors d'une interview sur BFMTV et RMC, Myriam El Khomri, la ministre du Travail, a montré une méconnaissance notable concernant les règles de renouvellement des contrats à durée déterminée (CDD). Interrogée par Jean-Jacques Bourdin sur le nombre de fois qu'un CDD peut être renouvelé, la ministre a initialement répondu "trois fois", avant de se corriger en avouant ne pas connaître la réponse précise. Il a fallu que l'intervieweur rappelle que, selon une récente réforme de son propre gouvernement, un CDD ne peut être renouvelé que deux fois.



Cette lacune est non seulement embarrassante pour la ministre en charge du Travail, mais elle soulève également des questions plus profondes sur la compréhension et la gestion des politiques d'emploi par le gouvernement. La réforme du CDD est une mesure qui affecte directement la vie de millions de travailleurs précaires en France.



L'incapacité de la ministre à maîtriser ce détail crucial, lorsqu'elle est précisément en charge de ces changements, illustre un décalage inquiétant entre les décideurs politiques et les implications réelles de leurs décisions. Pour les travailleurs concernés par ces contrats, chaque détail des régulations a un impact direct sur leur stabilité d'emploi et leurs conditions de vie.

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Frédéric Boccaletti jeudi 1 octobre 2015
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Avant d'être député RN, Frédéric Boccaletti a fondé la librairie Anthinéa à Toulon en 1997, qui est rapidement devenue un haut lieu de la diffusion de la littérature antisémite et négationniste. Nommée d'après l'ouvrage de Charles Maurras, "Anthinea, d’Athènes à Florence", la librairie symbolise l'admiration de Boccaletti pour Maurras, penseur monarchiste et fervent défenseur de l'antisémitisme d'État. Ce choix de nom souligne la ligne idéologique clairement adoptée par la librairie.

La sélection des ouvrages disponibles chez Anthinéa incluait des textes de Roger Garaudy, auteur controversé condamné pour négationnisme à cause de son livre "Les mythes fondateurs de la politique israélienne", qui remettait en cause l'existence des chambres à gaz nazies. Des écrits de Jean Mabire, figure influente de la Nouvelle Droite et connu pour ses positions ultra-nationalistes, étaient également en vente, ainsi que des livres glorifiant le régime autoritaire de Francisco Franco.

Au-delà de la vente de livres, Anthinéa servait de lieu de rencontre pour l'extrême droite, organisant des événements avec des personnalités telles qu'Éric Delcroix, avocat réputé pour sa défense de négationnistes et condamné pour ses propres déclarations remettant en cause l'Holocauste. En 2008, Boccaletti a invité Delcroix à parler lors d'une réunion dans une salle municipale à Six-Fours, illustrant son engagement à promouvoir des idées extrémistes.

Ces activités ont souvent placé Boccaletti et sa librairie sous les projecteurs, attirant l'attention non seulement des sympathisants de l'extrême droite, mais aussi des critiques et des militants anti-racistes. Cette librairie est devenue un symbole de la persistance des idéologies antisémites et négationnistes au sein de certains secteurs de la politique française, reflétant les positions controversées de Boccaletti et ses liens avec des figures clés de l'extrême droite européenne et mondiale.
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